CULTURE

Retour sur l’exposition : KYOTO-TOKYO : DES SAMOURAIS AUX MANGAS

Tôkaidô

le Tôkaidô est l’axe de communication entre les deux grandes plaines du Japon, le Kanto et le Kansai, Tôkyô et Kyôto, les deux pôles où bat le cœur du pays.
Le mont Fuji, la montagne sacrée a énormément inspiré au cours des siècles les créateurs, peintres, graveurs, photographes, cinéastes…
Peintures, estampes, photos mais également des kimonos illustrent cette montagne magique.
La route du Tôkaidô a eu une valeur hautement symbolique.
Cette route reliant les deux capitales était l’objet d’un pèlerinage partant d’Edo et gagnant Kyôto.
Une série de photos montre en plusieurs étapes le pèlerinage.
Mais, il y a aussi un célèbre mangaka qui l’a repris à sa façon, Shigeru MIZUKI connu pour son célèbre personnage « Kitarô » a réalisé « La route du Yokaido » littéralement ≪ La route des démons ≫.
La route de Tôkaidô va retrouver toute son importance au XXème siècle avec le tout premier train à grande vitesse inauguré quelques jours avant les Jeux Olympique de Tôkyô (1964).
Ce double évènement est illustré par des objets ferroviaires, affiches, maquettes, torche et médailles olympiques et surtout, un reportage filmé lors du lancement du train et lors de la cérémonie d’ouverture des jeux.

Tôkyô

L’architecture de Tôkyô par deux grands artisans Kenzo TANGE et Shigeru BAN.
Une des plus grande œuvre de Kenzo TANGE : « l’Hotel de Ville de Tôkyô-Shinjuku » est illustrée par des plans, des maquettes ou des dessins.
Quand à Shigeru BAN, il mettra au point des tubulures en papier recyclé pour construire des
abris destinés aux victimes suite au tremblement de terre (1995).
Des créations issues de ce design sont montrées avec en fond des extraits de film sur Tôkyô (Front Mission).
Le cinéma japonais du XXème siècle est montré avec un corpus de plusieurs film datant des années 50 aux années 80.
Les films témoignent d’une grande richesse du cinéma japonais.
Ils ont pour but de maintenir un lien de tradition et de restaurer un pays en ruine suite à la guerre.
Les mangas et films d’animation connaissent aujourd’hui un succès mondial.
Une section leur est consacrée à la fois culturelle et ludique.
Elle conte l’histoire du manga et de l’animation des origines à nos jours.
Des planches en couleurs ou en noir et blanc, des vidéos (génériques ou documentaires), des celluloïds, des tirages numériques ou encore la possibilité de lire des mangas ou bien de jouer à un jeux vidéo.
Beaucoup de héros sont présents dans l’exposition :

– Astro Boy (1952)
– Goldorak (1975)
– Saint Seya (1986)
– Dragon Ball (1989)
– One piece (1999)
– Digimon Aventure (1999)
– Naruto (2000)
– Les Clamp (Années 1990)

Il y a aussi un artiste aux multiples talents : Yoshitaka Amano aborde des genres variés, mais il reste dans un univers bien spécifique : le fantastique.
On découvre des illustrations et des sculptures de Eve et la panthère noire.
Mais, il a aussi travaillé sur Final Fantasy I et II et sur Front Mission.
Tôkyô est également à la pointe de la technologie avec les robots.
Une installation de robots jouets (mecha) et de jeux vidéos (Gumdam, Virtual On) illustre cette fascination pour ces alter égos.
Et pour finir, l’art contemporains japonais.
C’est la fusion des genres et de la culture.
L’esthétique traditionnelle, l’environnement urbain dense, la technologie et le plein essor du dessin anime et de la science-fiction sont évoqués par différents artistes : Chiho AOSHIMA, MR, Aya TAKANO défendus par Takashi MURAKAMI et BOME.

Bilan

Pas moins de 600 œuvres sont exposées autour de quatre pôles (Kyôto, Edo, Tôkaidô, et Tôkyô)
L’exposition ravira les amateurs ou initiés d’une culture nippone traditionnelle et toute une génération bercée par les univers du mangas, films d’animation et autres phénomènes High Tech, héritiers de cette culture ancestrale.

Page précédente 1 2 3 4

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page